Chez les Amérindiens

« la Tournée d’automne » raconte un long voyage, aussi était-il impossible sur une seule publication de vous faire la liste de tous les lieux par où nous sommes passés, suivant les pas du Chauffeur et de ses amis.
Vous aurez sans doute deviné que je n’ai pas respecté la chronologie : Paul et moi avons parcouru à pied le Vieux Québec, et nous étions sur l’île d’Orléans un autre jour. Et pas à pied, l’île mesurant plus de trente kilomètres dans une direction et huit dans l’autre.
« La Tournée d’Automne » tells the story of a long journey, so it was impossible in a single publication to list all the places we passed through, following in the footsteps of le Chauffeur and his friends.
You will have probably guessed that I did not respect the chronology: Paul and I traveled on foot through Old Quebec, and we were on Île d’Orléans another day. And not on foot, the island measuring more than thirty kilometers in one direction and eight in the other.

Un autre jour nous sommes partis alors que la brume commençait à disparaitre. Nous avons visité le musée de la civilisation.
Another day we left as the fog began to clear. We visited the Museum of Civilization.

Cultivons-nous !
Let’s educate ourselves!

La beauté et l’ingéniosité des sculptures m’ont toujours laissée sans voix.
The beauty and ingenuity of the sculptures always left me speechless.

Une Inuk accouchant
Inuk Giving Birth

Pour ne pas être vu, le chasseur se dissimule derrière un écran blanc.
To avoid being seen, the hunter hides behind a white screen.

Les vitrines compliquent la prise de vue. Ces œuvres magnifiques y perdent un peu.
The windows make it difficult to take a picture. These magnificent works lose a little.

Remarquez le bébé dans le capuchon.
Notice the baby in the hood.

 

La mise en couleur disparaît mais l’aventure continue !
The coloring disappears but the adventure continues!

Autres peuples
Other peoples

Au mois de mai, malgré ses problèmes de vision, Paul a remarqué un livre dans une librairie, et c’est par ce hasard que nous avons découvert l’auteur Michel Jean. Issu de la communauté de Mashteuiatsh, Michel Jean fait partie des Innus (autrefois appelés Montagnais), à ne pas confondre avec les Inuit.

In May, despite his vision problems, Paul noticed a book in a bookstore, and it was by chance that we discovered the author Michel Jean. From the Mashteuiatsh community, Michel Jean is part of the Innu (formerly called Montagnais), not to be confused with the Inuit.

Dans « Kukum », il évoque son arrière-grand-mère et raconte la sédentarisation forcée de son peuple. « Maikan », c’est l’histoire effroyable des pensionnats : sur ordre du gouvernement canadien, on enlevait les enfants à leurs familles pour les emmener, parfois à mille kilomètres de chez eux. Ces enfants étaient le plus souvent victimes de violences abominables.

In « Kukum », he talks about his great-grandmother and tells of the forced settlement of his people. « Maikan » is the horrific story of residential schools: on the orders of the Canadian government, children were taken from their families and taken, sometimes a thousand kilometers from home.These children were most often victims of abominable violence.

Michel Jean me rappelle une histoire très semblable, celle de Dominique Rankin, T8aminik en écriture anicinape, un Algonquin Mamiwinni, dont j’ai lu il y a très longtemps la terrible autobiographie, écrite avec l’aide de sa compagne Marie-Josée Tardif. Il s’agit de « On nous appelait les sauvages, souvenirs et espoirs d’un chef héréditaire algonquin »
Maintenant que les victimes sont invitées à parler, les récits de toutes les maltraitances possibles, morales et physiques sont légion.

Michel Jean reminds me of a very similar story, that of Dominique Rankin, T8aminik in Anicinape writing, an Algonquin Mamiwinni, whose terrible autobiography I read a long time ago, written with the help of his partner Marie-Josée Tardif. It is called « On nous appelait les sauvages, souvenirs et espoirs d’un chef héréditaire algonquin », « We were called the savages, memories and hopes of an Algonquin hereditary chief. »
Now that the victims are invited to speak, the stories of all possible mistreatments, moral and physical, are legion.

Bien sûr, l’église se défend de ces attaques, tous les religieux n’étaient pas des pervers. Mais ces pensionnats étaient destinés à assimiler les enfants contre leur gré à la société canadienne. Dans le meilleur des cas, on te coupait les cheveux (qui ont une grande importance chez les Premières Nations), on t’interdisait de parler ta langue, et tous les élèves se trouvaient éloignés de leurs proches.

La question de savoir s’il s’agit d’un génocide culturel fait débat.

Of course, the church defends itself against these attacks, not all religious people were perverts. But these boarding school were intended to assimilate children against their will into Canadian society. In the best case scenario, they cut your hair (which is very important to First Nations people), they forbade you to speak your language, and all the students were separated from their loved ones.

Whether this is cultural genocide is a matter of debate.

Nous étions au musée de la civilisation, nous sommes maintenant dans le village Huron Wendat de Wendake.

We were at the Museum of Civilization, we are now in the Huron Wendat village of Wendake.

On en reparlera, quand j’aurai apprivoisé la nouvelle version de wordpress que j’ai mis à jour afin d’accéder à mon blog !

We’ll talk about it again when I’ve mastered the new version of WordPress that I updated to access my blog!

3 réflexions sur « Chez les Amérindiens »

    • Merci à toi pour ta réaction si rapide ! Mon texte à peine posté, tu te manifestes et c’est toujours un grand plaisir pour moi.
      Paul et moi aussi, nous t’embrassons

      Kaly

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