Agitation

« Banalerie » en français n’existe pas plus que « ordinarity » en anglais, ce sont des mots que j’ai inventés. Forcément.
« Banalerie » in French does not exist any more than « ordinarity » in English, these are words that I invented. Necessarily.

Je fais un petit retour sur la visite de Liliane et Fred que j’ai à peine évoquée la semaine dernière. Et pourquoi pas sous forme de photos commentées ?
I take a look back at Liliane and Fred’s visit that I barely mentioned last week. And why not in the form of commented photos?

Regardez bien : sur la table il traîne encore des bouteilles et une cafetière. On a un peu débarrassé, mais on n’a pas enlevé les verres, au cas où. Un sac en papier cache les quartiers de pommes séchées. Dans un autre sac, transparent, les graines noires du poivrier du Sichuan : c’est le boulot de Gaëlle l’infatigable. On ne consomme pas la graine, seulement la coque de ce poivre. Avec Paul on en a croqué un jour pour savoir – il faut vivre dangereusement – mais la graine n’a aucun goût. C’est comme du sable dans la bouche. Mais c’est une magnifique petite boule noire brillante, quant à Fred il se demande quelles percussions il pourrait bien faire avec.
Take a good look: there are still bottles and a coffee pot lying around on the table. We cleaned it up a bit, but we didn’t take the glasses off, just in case. A paper bag hides the dried apple wedges. In another transparent bag, the black seeds of the Sichuan pepper tree: this is Gaëlle’s tireless job. We do not eat the seed, only the shell of this pepper. With Paul we took a bite of it one day to find out – we have to live dangerously – but the seed has no taste. It’s like sand in your mouth. But it’s a beautiful shiny little black ball, as for Fred he wonders what percussion he could do with it.

Ne croyez pas qu’il lui manque quelque chose, il a tout ce qu’il faut chez lui, mais l’aventure des percussions, cela ne se termine jamais. Le petit sachet est celui de Fred. Et si la main de Fred est toujours floue, c’est parce qu’il accompagne Lolo à la guitare et Nanath au chant.
Don’t think he’s missing anything, he has it all, but the percussion adventure never ends. The little bag is Fred’s. And if Fred’s hand is still blurry, it’s because he accompanies Lolo on guitar and Nanath on vocals.

Des photos, je n’en prends pas à l’hôpital. Ma visite tant attendue du 14 janvier s’est bien passée. J’avais même réussi à faire regrouper dans la même journée le scanner de 11 heures et le rendez-vous de quatorze heures quarante avec le chirurgien. Après avoir suivi la signalétique « radio – IRM – scanner » je réalise au bout d’une demi-heure que j’attends pour une radio alors que je dois passer un scanner, alors je repars dans le labyrinthe mystérieux des couloirs jusqu’à trouver la bonne porte. Là, une secrétaire me réclame mes étiquettes, maintenant on ne rentre plus dans un hôpital sans faire imprimer des pages d’étiquette qui leur disent tout sur vous-même. Après l’examen… non, je ne rencontrerai pas le radiologue à cause du Covid-19. (Alors ils font quoi les radiologues en ce moment ? Je rencontre la manipulatrice en radiologie, comme elle ne connaît pas encore mon cas elle s’extasie sur la mosaïque de mon omoplate, mais le médecin radiologue n’apparaît pas.)
Pictures: I don’t take them in the hospital. My long-awaited visit on January 14 went well. I had even managed to have the 11 o’clock scan and the fourteen-forty appointment with the surgeon together in the same day. After having followed the signage « radio – MRI – scanner » I realize after half an hour that I am waiting for a radio when I have to pass a scanner, then I set out again in the mysterious labyrinth of the corridors until I find the right door. There, a secretary asks me for my stickers, now you don’t go into a hospital without having stickers pages printed that tell them all about you. After the exam … no, I won’t see the radiologist because of the Covid-19. (So ​​what are the radiologists doing right now? I meet the radiology technician, as she doesn’t know my case yet, she raves about the mosaic of my shoulder blade, but the radiologist does not appear.)

La secrétaire me donne un lourd dossier, plusieurs pages et un CD, et je n’ai plus qu’à passer payer et récupérer ma carte « vitale ». Il y a un mois il était convenu qu’à partir de là, je me précipitais à l’étage en dessus pour faire faire les étiquettes pour la radio à faire avant de voir le chirurgien. Ce n’était possible que si j’y passais avant midi. Mais aujourd’hui, on me dit que cela n’a pas de sens, tout se passe sur le même niveau, inutile de monter à l’étage où sont les chambres des hospitalisés. « D’ailleurs » me dit la secrétaire pressée d’aller prendre son repas, « vous n’avez qu’à revenir à une heure. Allez manger… »
The secretary gives me a heavy file, several pages and a CD, and I just have to pay and collect my card « vitale »*. A month ago it was agreed that from then on I would rush upstairs to have the radio stickers made before I see the surgeon. It was possible, only if I got there before noon. But today, I am told that it does not make sense, everything is on the same level, no need to go up to the floor where the hospital rooms are. « Besides, » the secretary tells me in a hurry to get her meal, « you just have to come back at one o’clock. Go eat… »
*certificate of rights for social security

Déconfite mais pas surprise, je sors dans la rue, pose le masque quelques minutes, j’appelle Paul pour échanger les nouvelles et décharger mon énervement, je mange ma clémentine parce que je l’ai là, dans mon sac… et je retourne dans la salle d’attente, il est midi et demi. J’ai un bon bouquin.
I’m confused but not surprised, I go out into the street, take off the mask for a few minutes, I call Paul to exchange the news and unload my nervousness, I eat my clementine because I have it there, in my bag … and I go back to the waiting room, it is half past twelve. I have a good book.

Une secrétaire arrive vers treize heures, elle connaît mon nom, et elle m’envoie passer la radio. Quand je reviens… elle « m’installe » : me conduit dans une petite pièce où le chirurgien ne tarde pas à me rejoindre. Il ne me reconnaît pas, il s’intéresse plus à mon squelette qu’au reste de ma personne, mais quand la mémoire lui revient, dès qu’il se rappelle que je suis « madame omoplate », je sens bien que je suis une patiente exceptionnelle. Mon cas le passionne : déjà il me montre comment il va installer une prothèse sur le socle solide que représentera l’omoplate. Je lui annonce que je vais passer prendre rendez-vous au centre de balnéothérapie, il rajoute à la main trois lignes de précision sur son ordonnance. Après plusieurs lectures je réussirai à lire tout !
A secretary arrives around one o’clock, she knows my name, and she sends me over the radio. When I come back … she « settles me in »: leads me into a small room where the surgeon soon joins me. He does not recognize me, he is more interested in my skeleton than in the rest of me, but when his memory returns, as soon as he remembers that I am « lady scapula », I feel that I am an exceptional patient. My case fascinates him: he is already showing me how he is going to install a prosthesis on the solid base that the scapula will represent. I tell him that I am going to make an appointment at the balneotherapy center, he adds three lines of precision by hand to his prescription. After several readings I will be able to read everything!

Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est de téléphoner à Paul pour qu’il vienne me chercher, j’ai terminé avec une heure d’avance sur le rendez-vous ! L’hôpital est une espèce de monstre effroyablement compliqué, mais parfois il fonctionne dans le bon sens. Ça y est, je suis libre, je m’assois un moment parmi les patients qui surveillent les écrans pour savoir vers quel guichet se diriger, tous prêts à bondir, je ne fais plus partie de leur monde.
But what gives me the most pleasure is phoning Paul to come get me, I finished an hour early on the date! The hospital is a frighteningly complicated kind of monster, but sometimes it just works the right way. That’s it, I’m free, I sit for a moment among the patients watching the screens to know which counter to go to, all ready to pounce, I am no longer part of their world.

Quand j’ai eu cet accident, le médecin a été direct : « Il n’y a pas de plan B. » En effet, les fragments d’omoplate sont nombreux et certains ne mesurent que quelques millimètres, il est impossible d’opérer : je crois que s’il avait essayé, il m’aurait transformé en hérisson. Ou en cyborg. J’ai donc respecté strictement ses consignes, en particulier ne jamais éloigner le coude du corps, ce qui a généré des irritations fort désagréables de l’aisselle à cause de la transpiration qui ne pouvait s’évacuer. Maintenant, tout a changé, j’essaie toujours de garder le coude écarté. En faisant très attention, je peux faire beaucoup de choses comme casser un œuf et séparer le blanc du jaune. Je peux même prendre ma douche toute seule ! Le lendemain de ma visite à l’hôpital, l’infirmière est passée pour la dernière fois, et j’ai pu enlever moi-même le tee-shirt, geste devenu plus facile avec ce possible mouvement du coude.
When I had this accident, the doctor was direct: « There is no plan B. » Indeed, the scapula fragments are numerous and some measure only a few millimeters, it is impossible to operate. : I think if he had tried, he would have turned me into a hedgehog. Or as a cyborg. I therefore strictly followed his instructions, in particular never to move the elbow away from the body, which generated very unpleasant irritations in the armpit due to the perspiration which could not be evacuated. Now that has changed, I still try to keep my elbow out. By being very careful I can do a lot of things like cracking an egg and separating the white from the yolk. I can even take my shower on my own! The day after my visit to the hospital, the nurse came by for the last time, and I was able to remove the T-shirt myself, which became easier with this possible movement of the elbow.

J’ai passé quarante-cinq jours très tranquille, je parlais de léthargie la semaine dernière ; d’un seul coup les rendez-vous se multiplient, kinésie, balnéothérapie. Je rentre dans une période bien différente.
I spent forty-five very quiet days, I was talking about lethargy last week; all at once the appointments multiply, kinesis, balneotherapy. I am entering a very different period.

Du bois du bois du bois – wood wood wood
Sur la photo, vous pouvez voir que ce beau chêne pousse sur un talus. Quand nous nous sommes installés ici, sans doute était-il déjà là, tout petit, discret, planté selon toute vraisemblance par un geai, caché dans une haie bien plus dense qu’aujourd’hui. Nous l’avons découvert petit à petit, je me suis prise d’affection pour lui. Il y a un an ou deux, ses glands ont été envahis par un parasite qui les déformait, je vous avais publié des photos… je ne sais plus quand.
In the photo you can see that this beautiful oak tree grows on an embankment. When we settled here, it was probably already there, very small, inconspicuous, planted in all likelihood by a jay, hidden in a hedge much denser than today. We discovered him little by little, I fell in love with it. A year or two ago, his acorns were invaded by a parasite which distorted them, I had published pictures to you… I do not remember when.

Je ne sais pas ce que peut ressentir un arbre qui pousse en mangeant des pierres et des barres de fer : ce frêne dévore consciencieusement la barrière en métal et son pilier, vestiges d’un portail depuis longtemps disparu, vu de loin il n’a pas du tout l’air de souffrir. De temps en temps, il est coupé et alors il ne ressemble plus à rien, mais il repart tout de suite et je trouve sa silhouette harmonieuse. De loin.
I do not know what a tree that grows while eating stones and iron bars can feel like: this ash tree conscientiously devours the metal barrier and its pillar, vestiges of a portal long since disappeared, seen from afar it has not at all seem to suffer. From time to time it is cut and then it does not look like anything anymore, but it starts again immediately and I find its silhouette harmonious. From afar.

Pendant le premier confinement, toute une zone de ce petit boisé a été abattue, et c’est resté là à attendre. Ce ne sont pas des arbres pour la menuiserie, Paul appelle ça « du bois d’eau ». Un jour, alors que je prenais mon bain de soleil, j’ai entendu un raffut énorme. L’après-midi, Paul et moi sommes passés sur les lieux de l’action : un broyeur était venu, d’où le bruit, une pelle mécanique pour transporter les troncs, une camionnette pour le petit matériel, un énorme camion-benne. Celui-ci a transporté les arbres une fois broyés. Ils seront utilisés pour le chauffage ou comme couverture de sol.
During the first confinement, an entire area of this little wood was cut down, and it just stood there waiting. These are not trees for carpentry, Paul calls them « waterwood ». One day, while I was sunbathing, I heard a huge noise. In the afternoon, Paul and I went to the scene of the action: a chipper had come, hence the noise, a mechanical shovel to transport the logs, a van for small equipment, a huge dump truck . This one transported the trees once they were crushed. They will be used for heating or as a ground cover.

Nous sommes passés quand tout le monde pliait bagage, en laissant encore une grosse quantité d’arbres couchés. Le drame dans ces cas-là, c’est qu’il faut rentabiliser un tel déplacement de matériel. Alors ce ne sera peut-être pas rentable de revenir pour les exploitants, et le bois pourrira lentement. Ou bien ils reviendront, je ne sais pas.
We passed when everyone was packing up, still leaving a large number of trees lying down. The tragedy in these cases is that you have to make such a movement of material profitable. So it may not be profitable to come back for the operators, and the wood will slowly rot. Or they will come back, I don’t know.

En vrac comme d’habitude ! In bulk as usual!

Le 8 janvier était un jour particulièrement faste :

January 8 was a particularly auspicious day:

Madame Saskatoon aime beaucoup se poster à la fenêtre, je me suis dit que Lavande aimerait ce cliché. Cependant comme je multipliais les prises de vue, la chatte excédée a quitté son poste d’observation
Madame Saskatoon likes to post at the window, I thought Lavande would like this shot. However, as I took more shots, the exasperated cat left her observation post.

On m’a dit que quand un pic commence à creuser dans un arbre (ou un volet, ou une fenêtre !) il ne s’arrête pas tant que la chose n’est pas réduite en poussière. Je vois souvent ce poteau dans lequel les trous semblent de plus en plus nombreux, cependant la couleur laisse à penser que depuis longtemps le poteau a été abandonné par ses habitants.
I’ve been told that when a woodpecker starts digging in a tree (or a shutter, or a window!) it doesn’t stop until it turns to dust. I often see this electric pole in which the holes seem to be more and more numerous, however the color suggests that the post has long been abandoned by its inhabitants.

2019

2021

Une nouvelle chute de neige (une dizaine de centimètres, dix millimètres une fois fondue) permet cette fois de parler de neige en 2020 ET en 2021. Pourquoi ne pas photographier Innimond encore une fois, ce paysage toujours pareil et toujours différent ?
A new fall of snow (ten centimeters, ten millimeters once melted) allows this time to talk about snow in 2020 AND in 2021. Why not photograph Innimond once again, this landscape always the same and always different?
Je fais un petit tour dans les pas de Nanath qui a suivi elle aussi les traces de deux chevreuils : je connaissais dans la haie le trou qui leur sert de porte, ils sont repartis en effet par là. Trop facile à identifier dans la neige !
I take a short walk in the footsteps of Nanath who has also followed in the footsteps of two deer: I knew the hole in the hedge that serves as a door for them, indeed they left that way. Too easy to identify in the snow!

Ils ont cassé la croûte là, aiment-ils vraiment le lierre, ou bien ils n’ont pas le choix ?
They had a snack there, do they really like ivy, or do they have no choice?

Boulevard pour chevreuils
Boulevard for deer

Les fruits du pommetier ont pris le gel et sont pourris. Il y a des traces dans la neige (en bas à gauche), les chevreuils les ont peut-être goûtés – à deux pas de là, Séb dormait tranquille dans sa petite maison.
The crabapple fruits have set in frost and are rotten. There are tracks in the snow (bottom left), the deer may have tasted them – a stone’s throw away, Séb was sleeping peacefully in his little house.

Je ne suis pas la seule à mener une enquête : le chat d’un voisin, celui-là qui, en été, quand la porte est ouverte, se dirige directement vers l’assiette de Saskatoon, je ne parle pas du voisin mais de son chat, ce chat-là donc rode autour de la mare. Mais, pas très loin de là, je relève une empreinte dont les orteils sont parallèles et non pas rayonnant comme des pétales de fleur. J’envoie la photo à Doris qui est d’accord avec moi : il ne s’agit sûrement pas d’un chat.
I’m not the only one leading an investigation: a neighbour’s cat, the one who, in the summer, when the door is open, goes straight to the Saskatoon plate, I’m not talking about the neighbor but his cat, that cat is roaming around the pond. But, not very far from there, I note a print whose toes are parallel and not radiating like flower petals. I send the picture to Doris who agrees with me: surely it isn’t a cat.

Il y a quelques années j’ai fini par comprendre que ce dessin, c’est la marque des plumes laissée par l’oiseau quand il prend son envol. Pour que ces traces s’impriment, il faut une qualité de neige particulière, les Inuit pourraient certainement m’en dire plus puisqu’ils posséderaient un vocabulaire très étendu pour désigner seulement « la neige ». Moi je m’émerveille quand je découvre cette élégante signature.
A few years ago I came to understand that this drawing is the mark of the feathers left by the bird when it takes flight. For these tracks to be printed, a particular quality of snow is needed, the Inuit could certainly tell me more since they would have a very extensive vocabulary to designate only « snow ». I marvel when I discover this elegant signature.

Le fauteuil est resté là, mais les poissons sont cachés et personne n’est venu profiter de la fraîcheur pour avancer dans la lecture de son livre.
The chair remains there, but the fish are hidden and no one has come to take advantage of the coolness to continue reading their book.

Quant à mon coin « à bronzer », il est désaffecté pour le moment.
As for my « sunbathing » corner, it is abandoned for the moment.

Lolo ne voit pas pourquoi il n’irait pas au marché (où il ne trouvera pas beaucoup de monde !). Salut Lolo !
Lolo doesn’t see why he shouldn’t go to the market (where he won’t find many people!). Hi Lolo!

Salut vous…
Hello you …

Copyright Nanath

Unknown

Copyright Séb

Le secret de cette photo sera sans doute dévoilé la semaine prochaine, d’ici là toutes les suppositions sont permises !
The secret of this photo will undoubtedly be revealed next week, until then all assumptions are allowed!

4 réflexions sur « Agitation »

  1. C’est la classe que tu soies considérée comme une patiente exceptionnelle par ton chirurgien (mais qui en eût douté ?) !
    En tout cas c’est cool que tu retrouves progressivement une autonomie en pouvant chaque jour réussir à faire des nouveaux trucs.
    Vraiment sympa ces empreintes d’animaux dans la neige, une manière de laisser une carte de visite…

    • Le chirurgien, quand il arrive, il ne me reconnaît pas, puis il jette un regard sur les radios et tout lui revient!!! L’intérêt c’est que le jour où je lui ai téléphoné (il y a parfois des questions urgentes à poser!) il s’est rappelé de moi, une fois l’omoplate évoquée.
      J’ai l’impression que je récupère bien, en effet, mais il y a encore beaucoup de choses que je ne fais pas (les mouvements qui feraient bouger l’omoplate vers l’arrière).
      Oui, c’est sympa les histoires écrites sur la neige ! Un jour, j’ai suivi les traces d’un cycliste qui s’est cassé la gueule et, oui, ce n’est pas charitable, je me suis marrée !
      Il reste des traces non identifiées.
      Il y a toute une vie qu’on ne soupçonne pas et dont on prend conscience quand il y a de la neige.

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