Yellow symphony

J’avais à peine publié mon texte la semaine dernière que François réagissait sur l’idée que notre société est malade. Moi, je pensais plutôt à la maladie mentale : dépressions, suicides, violences générées par les interdits. Car depuis le temps que l’on parle de toutes ces maladies dites « de civilisation », diabète, obésité, mais aussi cancers liés au tabac, à l’alcool, à une mauvaise alimentation – à des causes innombrables -, mais aussi parfois à pas de chance, depuis le temps c’est tellement présent que je n’y pensais même pas !
I had barely published my text last week when François was reacting to the idea that our society is sick. I, I thought rather of mental illness: depression, suicides, violence generated by prohibitions. Because since the time that one speaks about all these diseases known as « of civilization », diabetes, obesity, but also cancers related to tobacco, to alcohol, to a bad diet – to innumerable causes -, but also sometimes to no luck, since time it is so present that I did not even think about it!



Et voilà que François me fait découvrir la notion de syndémie, « qui va avec ». « Le Covid-19 n’est pas une pandémie », affirmait Richard Horton, le rédacteur en chef de The Lancet. Cette revue a précisé : « L’interaction du Covid-19 avec la hausse mondiale continue ces trente dernières années des maladies chroniques et de leurs facteurs de risques, dont l’obésité, l’hyperglycémie et la pollution atmosphérique, a créé les conditions d’une tempête, alimentant le nombre de morts du Covid-19. »
And now François makes me discover the notion of syndemias, « which goes with it ». « Covid-19 is not a pandemic, » said Richard Horton, editor-in-chief of The Lancet. This review clarified: « The interaction of Covid-19 with the continued global increase over the past thirty years in chronic diseases and their risk factors, including obesity, hyperglycemia and air pollution, has created the conditions for ‘a storm, fueling the death toll from Covid-19. »


Voilà qui est clair : notre société est malade, plus précisément la santé d’un grand nombre se dégrade inexorablement. On le sait sans le savoir tout en le sachant : à mon niveau, je n’ai pas toujours envie de penser aux choses les plus désagréables. À l’échelle politique, c’est un problème qu’il est nécessaire d’occulter, alors on le minimise…
This is clear: our society is sick, more precisely the health of a large number is inexorably deteriorating. We know it without knowing it even though we know it: at my level, I don’t always want to think about the most unpleasant things. Politically, this is a problem that needs to be covered up, so it is minimized …

Je n’ai pas envie d’en dire long aujourd’hui. Je pense que la planète entière est en danger (enfin… la planète s’en fout, c’est une espèce dominante et consciente qui est en danger. La planète, elle, elle continue à tourner sur son axe et à trimballer ses passagers). Je pense que les sombres desseins et les stupides jeux des politiques n’arrangent pas la situation. Je crois à l’entraide, à la fraternité, au partage. L’Autre ne doit pas être suspect, il doit être un partenaire. C’est dire si on est mal barrés.
I don’t want to say much today. I think the entire planet is in danger (well… the planet doesn’t care, it’s a dominant and conscious species that is in danger. The planet itself continues to spin on its axis and carry around its passengers). I think dark designs and stupid political games are not helping the situation. I believe in mutual aid, in brotherhood, in sharing. The Other must not be suspect, he must be a partner. It is to say if we are in bad shape.

 

Plutôt que de développer ces réflexions, je vous fais profiter des fleurs jaunes : l’an dernier, j’ai illustré toute une chronique avec du blanc, aujourd’hui c’est le jaune qui explose.
Rather than developing these thoughts, I make you enjoy yellow flowers: last year, I illustrated a whole column with white, today it is yellow that is exploding.


– À la semaine prochaine !
– Mais… c’est fini fini ?
– Oui, c’est tout pour aujourd’hui. J’apprends à faire court.
– See you next week !
– But… is it finished finished?
– Yes, that’s it for today. I’m learning to keep it short.

6 réflexions sur « Yellow symphony »

    • Merci Zsuzsi ! Je suis contente de te retrouver ici, et j’espère qu’on aura bientôt l’occasion de se revoir. Cela nous ferait un immense plaisir ! Je suis contente aussi que mes photos te plaisent !

  1. Superbes photos (comme d’hab !), elles sont bien jolies toutes ces fleurs jaunes. Ça me fait penser aux collines provençales qui se couvrent d’or lorsque les genêts fleurissent (la période ne devrait pas tarder je pense).
    Mais aussi à mon mimosa qui malheureusement n’a pas survécu semble t-il à cette période de gel trop longue. Dommage il était somptueux l’année dernière en pleine floraison au mois de mai.

    • Merci d’apprécier les photos !

      Pauvre mimosa. Il n’est pas le seul incapable de s’adapter à des conditions de vie trop différentes. Mais peut-être un rejet repartira-t-il de la souche, tu peux tailler sévèrement la partie morte… et croiser les doigts !

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